Nuit blanche
Ah, le fameux syndrome de la page blanche.
Je me suis inscrite ici depuis de nombreuses heures maintenant. Et, plutôt que de me lancer dans un écrit (la raison pour laquelle je suis ici), j’ai préféré m’amuser à modifier le journal, le personnaliser, lire ailleurs… comme si ça me permettrait de savoir ce que je dois écrire, et apporter une réponse à mes questionnements.
Je n’ai jamais tenu de journal intime.
J’ai toujours eu l’habitude de garder les détails de ma vie - et encore plus les pensées et réflexions - pour moi. Avec mes études, j’ai commencé à tenir des carnets de dessins, à défaut de journaux. Les pages noircies reflétaient souvent mon état d’esprit, mon environnement, certaines de mes pensées… sous une autre forme que l’écriture, avec laquelle je n’étais pas à l’aise.
J’ai toujours été une personne très discrète, mais parfois, je dessinais de petits symboles dans mes carnets et agendas pour garder une trace d’évènements, de moments particuliers. La légende de ces symboles est toujours restée dans ma tête.
Récemment, j’ai commencé à écrire sur un autre site.
Je pense que c’est venu en lisant les écrits d’une photographe étrangère. Je m’entraînais à traduire et à améliorer mon niveau, tout en lisant ses pensées, ses lettres, et ses poèmes, qui permettaient de mieux comprendre son oeuvre. Ses écrits me fascinaient. Cette faculté de mettre des mots sur des sentiments, des sensations, des pensées secrètes, des moments de la vie… m’a donné envie d’essayer. J’aimerais avoir la même aisance qu’elle - et bien d’autres - à l’écrit. Il y a tellement de travail pour arriver à un niveau qui me plairait réellement.
Je ne sais pas encore trop quoi faire de ce journal, mais il faut bien que je commence quelque part pour m’en faire une idée. Je me suis dit qu’il était temps de me lancer. J’ai réussi à rester assez constante sur l’autre journal jusqu’à présent. Je commençais un peu à me lasser du site, qui a perdu de son charme, et qui ne permet pas de personnaliser autant… et c’est important pour moi. Je suis généralement attachée à l’aspect visuel, comme le montre mon parcours.
Ma tête est emplie de pensées qui se poussent pour y sortir… et en même temps, je ne sais pas par où commencer. L’envie de me relire et corriger mes phrases me démange, mais je pense en arrêter là pour cette nuit.